Quelle vérité au patient et à sa famille ? - 18/04/08
J.-M. Bréchot
Voir les affiliationsFaut-il dire la vérité au malade atteint d’un cancer et/ou à ses proches ? Partant d’une expérience personnelle, l’auteur replace cette question dans le contexte culturel de notre société occidentale où la mort est tabou, rappelle les obligations légales d’informer, s’interroge sur la représentation du cancer dans notre société, et développe deux situations cruciales : l’annonce du diagnostic de cancer et l’annonce du pronostic grave. Il s’interroge sur ce que signifie « dire la vérité ». Il aborde la demande d’information des proches et la façon d’y répondre au mieux. L’auteur conclut que plutôt que de dire ou ne pas dire la vérité, l’essentiel est d’établir une relation « vraie » avec le patient et ses proches.
Which truth for patients and their family |
Must the truth always be told to a cancer patient and/or his relatives? Taking a personal experience as the basis for discussion, the author examines this question in the context of Western cultural norms where death is taboo. The legal obligations to inform patients and the representation of cancer are discussed. Two key situations are considered: the delivery of a diagnosis of cancer and the announcement of a bad prognosis. What does it really mean “to tell the truth”? A best strategy for giving information to relatives is developed. The author’s conclusion is that it seems more important to establish a “true” relationship with the cancer patient and his relatives than telling or not telling the whole truth.
Mots clés : Vérité , Information , Cancer , Pronostic , Proche
Keywords:
Truth
,
Communication
,
Cancer
,
Prognosis
,
Caregivers
Plan
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 24 - N° 8-C2
P. 131-136 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.